Prendre vie(s)

Installation, v.3, 2025
Samuel Bianchini

Développement informatique (algorithmes de vie et d'intelligence artificielles) : Léon Denise et Adrian Margel
Sur la base de l'environnement logiciel Flow Lenia développé par l'équipe Flowers (Inria, Université de Bordeaux - Pierre-Yves Oudeyer, Clément Moulin-Frier, Gautier Hamon et Erwan Plantec) à partir de Lenia, développé par Bert Chan (DeepMind).
Avec l’apport de Colin Bouvry pour la programmation des mouvements de caméra dans l’image.

Projet développée avec le soutien du Jeu de Paume et de l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs - PSL et, pour les versions précédentes du projet, avec l’apport du festival accès)s( cultures électroniques et de la Chaire arts et sciences de l'École polytechnique, de l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs - PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso.

Remerciements : Alain Declercq, Jean-Jacques Gay, Stéphane Trois Carrés

 

Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)

 


Fixe ou animée ? Si le statut de l’image qui constitue cette œuvre est incertain et, même, sous tension, elle représente toutefois un sujet explicite : il s’agit d’une vue sur un cimetière militaire multiconfessionnel, aux nombreuses sépultures ordonnées et presque toutes de formes similaires, seuls les symboles religieux différant.

Projetée sur un mur ou affichée sur un grand écran, en très haute définition, c’est, a priori, une photo qui est présentée ; mais celle-ci est animée, de l’intérieur, dans sa “matière” même. Particulièrement bruitée, cette image est composée d’une infinité de grains mis en mouvement par des algorithmes de vie artificielle et d’intelligence artificielle. Associés aux pixels qui constituent la matière même de l’image, ces grains cherchent à se mouvoir et à s’organiser pour mettre en mouvement l’image, ils sont “animés” d’une sorte de force de vie. Pour cela les composants élémentaires de l’image disposent d’une nouvelle dimension, comportementale. Et, ici, cette dernière est en lutte avec le sujet même de la représentation qui permet une interprétation de son titre, au pluriel : lorsqu’on enlève la vie, ramenant ainsi tout protagoniste au même état, relativement statique, la mort. Mais, l’autre compréhension possible de ce titre, au singulier, à l’opposé, indique bien une volonté de vie. Initialement photographie, l’image fixe tente de devenir mouvante, de prendre vie, revenant alors au sens premier et fondamental de l’animation, car animer c’est d’abord donner âme.

La machine qui permet cette animation est mise en scène à côté de l’image voire dans l’image (lorsque celle-ci est projetée), elle fait partie de la représentation qu’elle permet d’opérer en temps réel. En grande partie transparente : elle exhibe ses composants (carte graphique, carte mère avec ses processeurs, RAM, ventilateurs et système de refroidissement hydraulique) qui, tous, s’animent, eux-aussi, suivant les opérations en cours.

Cette troisième version de Prendre vie(s) est développée avec un système de vie artificielle et d’intelligence artificielle évolué et paramétrable : “Flow Lenia”. Logiciel de vie artificielle de réputation mondiale développé avec l’Inria Bordeaux, Flow Lenia a été adapté à l’œuvre Prendre vie(s) en utilisant l’image initiale comme milieu de vie. Offrant ainsi des conditions de vie, des contraintes et des opportunités d’animation au bestiaire de Flow Lenia, l’image permet l’émergence et le développement d’une vie venant de sa matière même, de ses grains devenus graines.


 

Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)


Prendre vie(s), installation v.3, 2025
Samuel Bianchini avec la collaboration de Léon Denise et Adrian Margel
Exposition Le Monde selon l'IA, Jeu de Paume, Paris, avril 2025
Photographies : © Samuel Bianchini - ADAGP

 

Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)


Prendre vie(s), installation v.3, 2025
Samuel Bianchini avec la collaboration de Léon Denise et Adrian Margel
Captures d'écran : © Samuel Bianchini - ADAGP

 


 


Prendre vie(s)

Installation, v.2, 2022
Samuel Bianchini

Réalisation informatique (algorithmes de vie artificielle) : Colin Bouvry et Léon Denise

Projet développé avec le soutien du festival accès)s( cultures électroniques et de la Chaire arts et sciences de l'École polytechnique, de l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs - PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso.

Exposition Design des signes - de l'œuvre à l'usage, festival accès)s( cultures électroniques, Le Bel Ordinaire, Pau, octobre 2022
Curateur : Jean-Jacques Gay

Remerciements : Alain Declercq
 

Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)

 

 


Fixe ou animée ? Si le statut de l’image qui constitue cette œuvre est incertain et, même, sous tension, elle représente toutefois un sujet explicite : il s’agit d’une vue sur un cimetière militaire multiconfessionnel, aux nombreuses sépultures ordonnées et presque toutes de formes similaires, seuls les symboles religieux différant. Sur un grand écran en très haute définition, c’est, a priori, une photo qui est présentée ; mais celle-ci est animée, de l’intérieur, dans sa “matière” même. Particulièrement bruitée, cette image est composée d’une infinité de grains mis en mouvement par des algorithmes de vie artificielle. Associés aux pixels qui constituent la matière même de l’image, ces grains cherchent à se mouvoir et à s’organiser pour mettre en mouvement l’image, ils sont “animés” d’une sorte de force de vie. Pour cela les composants élémentaires de l’image disposent d’une nouvelle dimension, comportementale. Et, ici, cette dernière est en lutte avec le sujet même de la représentation. Initialement photographie, l’image fixe tente de devenir mouvante, de prendre vie, revenant au sens premier et fondamental de l’animation, car animer c’est d’abord donner âme.


 

 

Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)

Prendre vie(s), installation v.2, 2022
Samuel Bianchini avec la collaboration de Colin Bouvry et Léon Denise
Exposition Design des signes - de l'œuvre à l'usage, festival accès)s( cultures électroniques,
Le Bel Ordinaire, Pau, octobre 2022
Photographies : © Samuel Bianchini - ADAGP

 
 

 


Prendre vie(s)

Installation, v.1, 2020
Samuel Bianchini

Réalisation informatique (machine learning et algorithmes génétiques) : Didier Bouchon
Remerciements : Alain Declercq

Projet développé dans le cadre du groupe Reflective Interaction d’EnsadLab, laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD), Université Paris Sciences et Lettres (PSL), avec le soutien de la Chaire arts et sciences de l’École polytechnique, de l’EnsAD-PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso.

 

Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)

Prendre vie(s), installation v.1, 2020
Samuel Bianchini avec la collaboration de Didier Bouchon
La Nuit des idées, Musée des Arts et Métiers, Paris, janvier 2020.
Photographies : © Samuel Bianchini - ADAGP

 


Fixe ou animée ? Si le statut de l’image qui constitue cette œuvre est incertain et, même, sous tension, elle représente toutefois un sujet explicite : il s’agit d’une vue sur un cimetière militaire multiconfessionnel, aux nombreuses sépultures ordonnées et presque toutes de formes similaires, seuls les symboles religieux différant. Sur un grand écran en très haute définition, c’est, a priori, une photo qui est présentée ; mais celle-ci est animée, de l’intérieur, dans sa “matière” même. Particulièrement bruitée, cette image est composée d’une infinité de grains mis en mouvement par des algorithmes de vie artificielle et de machine learning. Associés aux pixels qui constituent la matière même de l’image, ces grains cherchent à se mouvoir et à s’organiser pour mettre en mouvement l’image, ils sont “animés” d’une sorte de force de vie. Comment une photographie pourrait-elle apprendre à devenir un film, ou plus largement - car les statuts de ces artefacts ne sont plus clairs -, une image fixe à devenir une image en mouvement, à se trouver un “à venir” ? Pour cela les composants élémentaires de l’image disposent d’une nouvelle dimension, comportementale. Et, ici, cette dernière est en lutte avec le sujet même de la représentation. L’image fixe tente de devenir mouvante, de prendre vie, revenant au sens premier et fondamental de l’animation, car animer c’est d’abord donner âme.


 

 

Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)

Prendre vie(s), installation v.1, 2020
Samuel Bianchini avec la collaboration de Didier Bouchon
La Nuit des idées, Musée des Arts et Métiers, Paris, janvier 2020.
Photographies : © Samuel Bianchini - ADAGP
 

Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)
Vue de l'installation Prendre vie(s) en contexte d’exposition Capture d’écran de l’œuvre Prendre vie(s)

Prendre vie(s), installation v.1, 2020
Samuel Bianchini avec la collaboration de Didier Bouchon
Captures d'écran - © Samuel Bianchini - ADAGP